Qualité de l'eau. Détermination du potentiel oestrogène de l'eau et des eaux résiduaires. Partie 3: Essai in vitro sur cellules humaines avec gène rapporteur

Le présent document spécifie une méthode permettant de déterminer le potentiel œstrogénique de l'eau et des eaux résiduaires au moyen d’un essai avec gène rapporteur utilisant des cellules humaines transfectées de façon stable. Cet essai avec gène rapporteur se fonde sur l’activation du récepteur des œstrogènes humains alpha. Cette méthode est applicable: — aux eaux douces; — aux eaux résiduaires; — aux extraits aqueux et lixiviats; — aux éluats de sédiments (eau douce); — aux eaux interstitielles; — aux solutions aqueuses contenant des substances uniques ou des mélanges chimiques; — à l’eau potable; — la limite de quantification (LDQ) de cette méthode pour l’analyse directe d’échantillons d’eau est comprise entre 0,3 ng/l et 1 ng/l d’équivalents 17β-œstradiol (EEQ) sur la base des résultats de l’essai interlaboratoires international (voir l’Annexe F). Le domaine de mesure supérieur a été évalué [sur la base des résultats de l’essai interlaboratoires international (voir le Tableau F.3)] jusqu’à un niveau de 75 ng d’EEQ/l. Les échantillons présentant un potentiel œstrogénique supérieur à ce seuil doivent être dilués pour une quantification valable. L’extraction et la préconcentration des échantillons d’eau peuvent s’avérer nécessaires, si leur potentiel œstrogénique est inférieur à la LDQ donnée.

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Organisation Internationale de Normalisation, Geneva (Switzerland) fre 37291
Format: Texto biblioteca
Language:fre
Published: Genève (Switzerland) ISO 2018
Subjects:water quality control, water quality standards, water quality, standards, testing,
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Le présent document spécifie une méthode permettant de déterminer le potentiel œstrogénique de l'eau et des eaux résiduaires au moyen d’un essai avec gène rapporteur utilisant des cellules humaines transfectées de façon stable. Cet essai avec gène rapporteur se fonde sur l’activation du récepteur des œstrogènes humains alpha. Cette méthode est applicable: — aux eaux douces; — aux eaux résiduaires; — aux extraits aqueux et lixiviats; — aux éluats de sédiments (eau douce); — aux eaux interstitielles; — aux solutions aqueuses contenant des substances uniques ou des mélanges chimiques; — à l’eau potable; — la limite de quantification (LDQ) de cette méthode pour l’analyse directe d’échantillons d’eau est comprise entre 0,3 ng/l et 1 ng/l d’équivalents 17β-œstradiol (EEQ) sur la base des résultats de l’essai interlaboratoires international (voir l’Annexe F). Le domaine de mesure supérieur a été évalué [sur la base des résultats de l’essai interlaboratoires international (voir le Tableau F.3)] jusqu’à un niveau de 75 ng d’EEQ/l. Les échantillons présentant un potentiel œstrogénique supérieur à ce seuil doivent être dilués pour une quantification valable. L’extraction et la préconcentration des échantillons d’eau peuvent s’avérer nécessaires, si leur potentiel œstrogénique est inférieur à la LDQ donnée.