Riz : Un marché moins chahuté que prévu

2018 s'annonçait comme l'année de tous les dangers avec la fin des stocks pléthoriques de la Thaïlande et une nouvelle baisse des stocks des principaux exportateurs. Mais, c'était sans compter sur l'augmentation des stocks de la Chine et de l'Inde qui, à elles seules, détiennent plus de 70 % des stocks mondiaux, ni sur l'amélioration de la production dans les principales zones déficitaires d'Asie du Sud et d'Afrique subsaharienne. Les cours mondiaux ont bien connu une forte volatilité durant le premier semestre 2018, influencés par une demande particulièrement active de l'Asie du SudEst en début année. La seconde partie de l'année a été en revanche marquée par des fluctuations plutôt modérées et une tendance à la baisse des prix mondiaux en raison du ralentissement de la demande sud-est asiatique et d'Afrique subsaharienne, mais surtout grâce à un excédent de l'offre d'exportation avec l'arrivée progressive de la récolte principale asiatique à partir d'octobre 2018. L'abondance de l'offre combinée à des prix relativement bas ont stimulé le commerce mondial qui a connu un nouveau record d'échanges à 48,5 millions de tonnes (Mt). Début 2019, les prix faiblissaient encore en prolongement de la tendance baissière amorcée depuis la mi-2018, avec une baisse moyenne de 15 % entre juin 2018 et février 2019. Cette tendance devrait se poursuivre durant le premier semestre 2019. L'inconnue porte sur l'évolution des surfaces ensemencées à partir du deuxième trimestre 2019, compte tenu de la faiblesse des cours mondiaux, des stocks mondiaux qui devraient encore progresser et d'un possible repli du commerce mondial estimé à 47,5 Mt, en baisse de 2,2 % par rapport à 2018.

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Detalhes bibliográficos
Autor principal: Mendez Del Villar, Patricio
Formato: book_section biblioteca
Idioma:fre
Publicado em: Economica
Assuntos:E71 - Commerce international, E16 - Économie de la production, riz, marché mondial, données de production, données statistiques, exportation, importation, consommation alimentaire, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_6599, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8450, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_32548, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_35655, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2761, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3815, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3016, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7701, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1556, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3825, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7260, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_166,
Acesso em linha:http://agritrop.cirad.fr/594640/
http://agritrop.cirad.fr/594640/1/ID594640.pdf
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Resumo:2018 s'annonçait comme l'année de tous les dangers avec la fin des stocks pléthoriques de la Thaïlande et une nouvelle baisse des stocks des principaux exportateurs. Mais, c'était sans compter sur l'augmentation des stocks de la Chine et de l'Inde qui, à elles seules, détiennent plus de 70 % des stocks mondiaux, ni sur l'amélioration de la production dans les principales zones déficitaires d'Asie du Sud et d'Afrique subsaharienne. Les cours mondiaux ont bien connu une forte volatilité durant le premier semestre 2018, influencés par une demande particulièrement active de l'Asie du SudEst en début année. La seconde partie de l'année a été en revanche marquée par des fluctuations plutôt modérées et une tendance à la baisse des prix mondiaux en raison du ralentissement de la demande sud-est asiatique et d'Afrique subsaharienne, mais surtout grâce à un excédent de l'offre d'exportation avec l'arrivée progressive de la récolte principale asiatique à partir d'octobre 2018. L'abondance de l'offre combinée à des prix relativement bas ont stimulé le commerce mondial qui a connu un nouveau record d'échanges à 48,5 millions de tonnes (Mt). Début 2019, les prix faiblissaient encore en prolongement de la tendance baissière amorcée depuis la mi-2018, avec une baisse moyenne de 15 % entre juin 2018 et février 2019. Cette tendance devrait se poursuivre durant le premier semestre 2019. L'inconnue porte sur l'évolution des surfaces ensemencées à partir du deuxième trimestre 2019, compte tenu de la faiblesse des cours mondiaux, des stocks mondiaux qui devraient encore progresser et d'un possible repli du commerce mondial estimé à 47,5 Mt, en baisse de 2,2 % par rapport à 2018.