Analyse d’une stratégie de préservation des ressources naturelles du Parc National de Campo Ma’an (PNCM), dans la région du Sud Cameroun

Dans le cadre de cette recherche, une stratégie de préservation des ressources naturelles en plein cœur d’une forêt tropicale à l’instar du PNCM et ses environs revient à s’interroger sur les facteurs influençant le calcul de la valeur patrimoniale et d’existence. Objectifs spécifiques : - Déterminer la perception des parties prenantes des biens et services éco systémiques rendus par le PNCM - Déterminer les représentations des parties prenantes à la participation aux initiatives de conservation forestières dans et en périphérie du Parc - Déterminer la volonté à payer et à recevoir des parties prenantes dans la conservation du PNCM Le système PNCM s’inscrit dans un paysage complexe constitué des sous-systèmes en interaction. Elles donnent lieu à la soumission des autres entités sur le sous-système physique et la domination des intérêts des grands acteurs. L’enquête révèle que les populations s’intéressent d’avantage au Parc pour des retombées économiques, tandis que les exploitants et agro industries font prévaloir les retombées patrimoniales et écologiques. Par ailleurs, 83% des enquêtés s’opposent à l’existence du parc. Les raisons de cette opposition sont : la non-participation des populations à sa désignation, la mauvaise gestion des retombées du Pipeline Tchad-Cameroun, les faibles retombées du tourisme. Les faiblesses de gestion, la paupérisation et l’approche projet expliquent le sentiment général (98%) d’insatisfaction à propos de la foresterie sociale. En ce qui concerne la volonté de payer pour la conservation, 67% des enquêtés se disent prêts à payer pour que le Parc soit maintenu dans son état écologique actuel. Les motifs de paiement sont par ordre d’importance décroissante : assurer la durabilité de l’approvisionnement en aliments 30%, pour les générations futures 25%, lieu emblématique pour développer le tourisme 20%, pouvoir disposer d’un lieu de promenade pour moi et ma famille 14% , maintenir le terroir des peuples autochtones pygmées Bagyeli 11%. Les enquêtés essentiellement les hommes acceptent consacrés en moyenne 2 heures par jour pour les activités de conservation. En s’appuyant sur le montant du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) au Cameroun qui est approximativement de 75 USD, nous estimons le consentement à payer pour un enquêté à 4500USD par an. Mots clés: Parc Nationale de Campo ma’an (PNCM), stratégie de préservation, ressources naturelles, valeur patrimoniale et d’existence, consentement à payer ID: 3477868

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Meyanga Tongo, Y., Tchouamo, I. R., Lumande Kasali, J.
Format: Article biblioteca
Language:French
Published: FAO ; 2022
Online Access:https://openknowledge.fao.org/handle/20.500.14283/cc4548fr
http://www.fao.org/3/cc4548fr/cc4548fr.pdf
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!