Neo-liberalism in Chile and its impacts on agriculture and biodiversity conservation of Quinoa: a lesson for strengthening and developing new partnerships

Depuis 1973 Chili a initié une politique economique néoliberale. Ce modèle économique a affecté l'éducation, la santé et toutes les activités économiques y compris l'agriculture. Sans planification les revenus par habitant ont beaucoup augmenté (US$14510/par an/per capita) par rapport aux autres pays de l'Amerique Latine, mais la distribution des salaires est devenue extrêmement inégale (Gini coef.=0.55). La distribution de la proprieté de la terre suit une courbe encore pire (Gini Coeff.=0.95 dans certaines régions). Les agricultures à échelle locale, ou agricultures familiales, reçoivent peu d'aide de l'Etat. Progressivement les terres sont vendues et rapidement transformées en monocultures d'exportation. Les agriculteurs deviennent alors des travailleurs de l'agroindustrie. Le quinoa (Chenopodium quinoa) est une plante très nutritive, cultivée depuis 7 mille ans dans les Andes. Bien qu'ayant disparu lors de la conquête espagnole il a pu être transmis par les Incas aux cultures chiliennes, à des groupes de population vivant dans des contextes agroécologiques très variés entre le 18°S (altiplano) jusqu'au 41ºS (Ile de Chiloé). La culture du quinoa s'est maintenue dans des zones isolées où l'accessibilité par route était impossible durant l'hiver, là où les supermarchés ne pouvaient pas s'établir. Le quinoa est devenu un aliment de base pour ces populations et il a échappé à l'agriculture de marché qui ne favorisait pas sa culture. Les 1470 hectares du quinoa au Chili (2007) pourraient augmenter comme pour le Pérou, l'Équateur ou la Bolivie qui cultivent plus de 54 milles hectares de sous la certification biologique pour l'exportation. Ce scénario moderne pourrait aider à réactiver sa culture au Chili. Mais l'absence d'organisations paysannes constitue un frein important. La biodiversité de récolte est mal connue et la culture de masse pourrait plus loin la réduire à moins que de la connaissance de cette diversité pourrait aider à créer la conscience de son importance. La diversité biologique est très mal connue pour cette plante et si la surface cultivée augmente la diversité génétique pourrait encore diminuer, à moins que la reconnaissance/recherche-action de sa diversité génétique élevée aide à prendre conscience de son importance.

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Bibliographic Details
Main Authors: Martinez, Enrique A., Bazile, Didier, Thomet, Max, Delatorre, Jose, Salazar, Erika, León Lobos, Pedro, Von Baer, Ingrid, Nunez Carrasco, Lizbeth
Format: conference_item biblioteca
Language:eng
Published: CIRAD
Subjects:E14 - Économie et politique du développement, F03 - Production et traitement des semences, U30 - Méthodes de recherche, P01 - Conservation de la nature et ressources foncières,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/557855/
http://agritrop.cirad.fr/557855/1/document_557855.pdf
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