À propos de SIDALC

L’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) reconnaît que la gestion de l’information et le partage des connaissances sont essentiels pour l’amélioration de l’agriculture et de la vie rurale dans les pays d’Amérique Latine et des Caraïbes (ALC). Ce sont des produits de base pour les processus d’amélioration continue et de prise de décision, ainsi que pour les activités des domaines de l’éducation, de la formation, de l’innovation, de la compétitivité, du développement durable et de la sécurité alimentaire.

Qu’est-ce que le Partenariat des services d’information agricole dans les Amériques (SIDALC) ?

Le SIDALC est un partenariat international de services d’information agricole, forestière et environnementale, grâce auquel un groupe important d’institutions de 22 pays américains partagent en réseau leurs informations et leurs services. Créé en 1999, il constitue aujourd’hui un des créneaux du savoir explicite, parmi les plus importants de l’ALC. Le lancement du SIDALC a été possible grâce à une donation de la Fondation Kellogg, au leadership technique assumé par l’IICA et le CATIE et à la participation de nombreuses institutions nationales, régionales et internationales.

Le partenariat facilite l’accès à l’information produite sur le continent, dûment organisée en bibliothèques et autres centres d’information agricole, environnementale, forestière et connexes. Il met à disposition près de trois millions de matériels référencés et plus de 300 mille documents, en texte complet, dont des livres, des magazines, des thèses et des rapports.

Les services du partenariat SIDALC sont publics, ils n’exigent pas d’inscription et peuvent être utilisés par accès à l’adresse www.sidalc.net. Près de 25 000 consultations ont lieu au quotidien sur les moteurs en ligne des collections disponibles. En outre, le SIDALC comprend d’autres systèmes d’information agricole, environnementale et forestière de plusieurs pays des Amériques, qui permettent aux acteurs de l’agriculture et des territoires ruraux de disposer d’information et de connaissances pertinentes dans ces domaines.

Le succès du SIDALC vient du fait qu’il dispose du capital intellectuel d’au moins 178 institutions et réseaux nationaux qui, dans leur rôle d’intermédiaires de la gestion et de la diffusion de l’information, élargissent et modernisent en permanence leurs services face aux nouveaux paradigmes de la société du savoir. Au sein du partenariat, il existe un service d’échanges scientifiques qui a permis à des centaines de bibliothèques d’avoir accès, en temps opportun, à d’importantes ressources d’information pour leurs utilisateurs.

Le SIDALC est aujourd’hui le résultat de l’évolution de plusieurs initiatives de gestion du savoir et des informations qui l’ont précédé. Toutes favorisées par l’IICA, comme la Bibliothèque commémorative Orton, fondée en 1943, le Service d’échange scientifique (SIC), créé en 1958, l’Association interaméricaine de bibliothécaires, documentalistes et spécialistes en information agricole (AIBDA), établie en 1965 et le Système interaméricain d’Information agricole (AGRINTER), créé en 1972.

Comment fonctionne le SIDALC ?

Le SIDALC est une communauté de spécialistes en information agricole, forestière et connexe, de plusieurs institutions des Amériques intéressées à offrir des services ouverts, par le biais desquels se construit un cercle vertueux de consortium de collaboration dans lequel “chacun partage un peu, pour recevoir beaucoup”, en conservant identité et politiques de prestation et de facturation des services spécialisés.

C’est précisément là que se troouve le meilleur avantage comparatif du SIDALC car, par un système continental auquel se joignent plus de 20 réseaux nationaux d’information, il permet l’accès à des connaissances spécialisées en agriculture et en vie rurale des Amériques et le partage à l’échelon mondial. Par ailleurs, le SIDALC permet de mobiliser des ressources humaines et d’information entre pays et régions, favorisant et offrant ainsi le soutien d’initiatives nationales en matière de gestion de l’information, et facilitant le flux et la diffusion des ces informations et le transfert d’expériences réussies.

Quels sont les avantages qu’offre le SIDALC ?

  • La participation au plus important service continental d’information spécialisée en agriculture et vie rurale des Amériques.
  • Le lien avec des systèmes internationaux d’information, condition nécessaire aux processus d’accréditation de la qualité des services institutionnels, en particulier des carrières universitaires.
  • La reconnaissance, à l’échelon national et international, des réseaux, des bibliothèques et autres centres d’information associés.
  • L’accroissement de la demande de services de la part des utilisateurs et un impact positif sur les services de référence des bibliothèques spécialisées.
  • L’accès à une plus grande quantité de ressources d’information spécialisée en agriculture, environnement, sylviculture et domaines connexes par le moteur de recherche agricole, ainsi qu’au réseau d’experts.
  • Un accès ouvert à des outils et des méthodologies pour la gestion d’information spécialisée, y compris à différents cours en rapport avec ces questions.
  • Un soutien international des catalogues institutionnels.
  • Une visibilité à l’échelon mondial des collections institutionnelles grâce à SIDALC.NET et Google.com, sans que l’institution ne perde son identité.
  • La participation à des projets relatifs à la gestion de l’information pour le monde agricole.

Quels sont les produits du SIDALC ?

  • Un réseau d’échanges scientifiques fait de spécialistes en gestion de l’information, prêts à répondre à vos questions en temps opportun.
  • Un moteur de recherche agricole, indexé dans Google, qui contient des collections spécialisées en agriculture, environnement, sylviculture et connexes, avec des références et des ressources électroniques de toutes sortes : textes, matériels audiovisuels, entre autres.
  • Un lien direct avec la Bibliothèque de l’agriculture et le Réseau de centres d’information AGNIC, des États-Unis.
  • L’accès à différents systèmes d’information agricole, ainsi qu’à des centres de ressources et à des ensembles spécialisés en information agricole et rurale de l’ALC.